l’amour de première puissance : celui que l’on donne à Dieu

Jésus dit : « Il y a plusieurs amours et de puissances différentes. Il y a l’amour de première puissance : celui que l’on donne à Dieu.
Donner toujours la première place à la prière, l’amie fidèle de notre âme. L’union avec Dieu, c’est de l’avoir présent à tout moment pour le louer et l’invoquer. Faites-le et vous progresserez dans la vie de l’esprit. La prière apporte, à coup sûr, la paix et l’équilibre qui permettent de résister à tant de choses qui nous heurtent, sans quitter le sentier de la sainteté. La prière, c’est une conversation de fils à Père, d’esprit à Esprit de façon ouverte, chaleureuse, confiante, recueillie, franche. La prière est tout : aveu, connaissance de soi, pleurs sur soi, engagement envers nous-mêmes et envers Dieu, demande à Dieu, le tout aux pieds du Père. La prière, c’est la conversation du cœur avec Dieu et elle devrait être l’état habituel de l’homme. La femme, à cause de sa vie plus retirée que la nôtre et par ses facultés affectives plus fortes que les nôtres, est portée plus que nous à cette conversation avec Dieu. La prière est un acte d’amour. Purifiez-vous le cœur sans cesse, en y écrivant par l’amour la parole : Dieu. Avec votre cœur, avec votre pensée, avec vos actes, avec tout vous-même, dites ce Nom : Dieu. Dites-le pour ne pas être seuls. Dites-le pour être soutenus. Dites-le pour être pardonnés. Écoutez comment vous devez prier par vos lèvres, par votre travail, par tout vous-mêmes, par l’impulsion d’un cœur qui aime Dieu, oui, en voyant en Lui un Père, mais d’un cœur qui se souvient aussi qui est le Créateur, et qui est la créature et qui se tient avec un respectueux amour en présence de Dieu, toujours, soit que vous priez ou vous occupiez d’affaires, soit que vous marchiez ou vous reposez, soit que vous receviez un salaire ou en fassiez bénéficier un autre. Par l’impulsion du cœur, ai-je dit. C’est la qualité première et essentielle, car tout vient du cœur. Tel est le cœur, telle la pensée, la parole, le regard, l’action. C’est de son cœur que le juste tire le bien, et plus il en tire plus il en trouve, car le bien que l’on fait donne naissance à un bien nouveau. C’est le trop plein du cœur qui déborde des lèvres et se manifeste dans les actions. Le bien est une prière plus grande encore que les hymnes et les psaumes.
Vous qui connaissez Dieu, son Christ, et les aimez, vous devez prier pour tous, vous devez prier dans un esprit universel. Criez à mon Père et au vôtre : ‘Libère-nous du mal’ et vous vaincrez le mal. Et vous sanctifierez vraiment le Nom de Dieu par vos actions, car tout homme dira en vous voyant : ‘Dieu existe, car eux vivent comme des dieux, si parfaite est leur conduite’ et ils viendront à Dieu, en multipliant le nombre des habitants du Royaume de Dieu. Par la contemplation on aime Dieu, mais par l’action on aime le prochain, et les deux amours ne sont pas séparés car il n’y a qu’un amour, et en aimant le prochain nous aimons Dieu qui nous commande cet amour et qui nous a donné le prochain pour frère.

l’amour de seconde puissance : l’amour maternel ou paternel

Puis l’amour de seconde puissance : l’amour maternel ou paternel, parce que si le premier est entièrement spirituel, celui-ci est pour deux parts spirituel et pour une seule charnel. Il s’y mêle, oui, le sentiment d’affection humaine, mais l’amour supérieur prédomine.
L’amour de l’homme, et spécialement de la femme, pour ses enfants, a valeur de commandement. Accueilles-tu en mon nom ces enfants que j’aime, chers, oh ! beaucoup plus chers que des joyaux à mon cœur ?
Cet enfant est le prochain que Dieu vous confie d’une manière spéciale. Rendez-le, par votre éducation, bon et croyant, honnête et sans vices. Ces enfants innocents ont leurs droits, sur la mère, sur le père, sur le réconfort d’une maison : ne soyez jamais une cause de scandale pour vos enfants innocents.
Le centre du cœur de la fleur d’amour, c’est Dieu, l’amour pour Lui est le premier qu’il faut avoir. Autour de son centre, voici l’amour pour les parents, le second. J’ordonne d’aimer avec la liberté légère, qui est le propre des esprits, les parents et la vie. Aimez-les en Dieu et pour Dieu, ne faisant jamais passer Dieu après eux.
J’ai dit d’aimer non seulement les frères nés des mêmes parents mais tous ceux qui sont pour vous des frères parce qu’ils ont la même origine humaine.
Tu dois te préoccuper de l’âme de ceux qui sont vos frères par le sang ou ceux qui vous sont liés par une fraternité d’amour.

l’amour de troisième puissance : l’amour pour la compagne

Il y a l’amour pour la compagne. C’est un amour de troisième puissance parce qu’il est fait par moitié – je parle des amours qui sont sains et saints – d’esprit et par moitié de chair. L’homme, pour son épouse, est un maître et un père en plus d’être époux. Et la femme, pour son époux, est un ange et une mère, en plus d’être épouse. Ce sont les trois amours les plus élevés.
Jouir de la chair et par la chair, ce n’est pas de l’amour, c’est de la sensualité. L’amour est une affection d’âme à âme, de partie supérieure à partie supérieure. La compagne, c’est la moitié qui forme avec l’homme un tout capable de créer une vie, plusieurs vies.
Dieu a établi le mariage pour vous élever à son imitation dans la procréation et à sa coopération pour peupler le Ciel. Les noces sont un acte grave et saint. Et pour vous le montrer j’ai pris part aux noces et j’y ai accompli mon premier miracle. Le mariage, contrat naturel entre l’homme et la femme, qu’il s’élève dorénavant à un contrat spirituel par lequel les âmes de deux personnes qui s’aiment jurent de servir le Seigneur dans leur amour réciproque, offert à Lui pour obéir à son commandement de procréer pour donner des fils au Seigneur. Le mariage est une union destinée à élever et réconforter l’homme et la femme, en plus de la procréation. C’est un devoir, c’est un ministère. C’est de l’amour. Le mariage, dans ma religion, ne sera plus un contrat civil, une promesse morale, faite et sanctionnée par la présence de témoins préposés pour la chose. Mais ce sera un indissoluble lien rivé, soudé, sanctifié par la puissance sanctifiante que je donnerai au contrat, devenu Sacrement. Dans la nouvelle religion chrétienne, le mariage est un acte sacré et indissoluble sur lequel descend la grâce du Seigneur pour faire des conjoints deux de ses ministres dans la propagation de l’espèce humaine.
L’époux et l’épouse deviennent aussi les ministres d’un rite : celui de la procréation. Le mari et la femme deviennent aussi les prêtres d’une petite église : la famille. Un de ses préceptes divins c’est que la femme est la chair de la chair de l’époux et que rien ni personne ne peut séparer ce que Dieu a fait une seule chair.
Aimer la femme pour savoir aimer le prochain. Aimer le prochain pour savoir aimer Dieu.

le premier de la seconde série : l’amour du prochain

Le premier de la seconde série est l’amour du prochain. En réalité, c’est le quatrième en puissance.
Par la création, l’homme est toujours fils de Dieu ; Dieu est dans les créatures. Il y est avec son signe ineffaçable, avec ses droits de Père, d’Époux, de Roi. L’âme est son trône, le corps est son temple. Alors, celui qui n’aime pas son frère et le méprise, méprise, afflige, méconnaît le Maître de la maison de son frère, le Roi, le Père, l’Époux de son frère, et il est naturel que ce Grand Être qui est Tout et qui est présent dans un frère, dans tous les frères, fasse sienne l’offense faite à l’être plus petit, à la partie du Tout, c’est-à-dire à chaque homme en particulier. C’est pour cela que je vous ai enseigné les œuvres corporelles et spirituelles de miséricorde – qui font croître l’amour –, c’est pour cela que je vous ai enseigné à ne pas scandaliser vos frères, c’est pour cela que je vous ai enseigné à ne pas juger, à ne pas mépriser, à ne pas repousser vos frères, qu’ils soient bons ou non, fidèles ou gentils, amis ou ennemis, riches ou pauvres. Celui qui ferme son cœur à son frère, ferme son cœur à Dieu et Dieu à lui.
Aimons le prochain comme nous voudrions être aimés : Faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse et ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’il vous soit fait.
Aimons donc le prochain, tout le prochain, d’un amour saint. Aimons le prochain comme nous voudrions être aimés. Ne faisons donc pas le mal que nous ne voudrions pas réciproquement qu’il nous fût fait. Aimez le prochain comme le peut Dieu qui aime même celui qui l’offense. Un amour douloureux, mais toujours bon.
Soyez bons avec le prochain quel qu’il soit : L’homme ne doit pas être plus sévère que Dieu qui aime non seulement ceux qui sont bons, mais aussi ceux qui ne le sont pas, et les aime pour essayer de les rendre bons, de leur donner les moyens et le temps de le devenir, et les supporte jusqu’à leur mort. Vous avez l’obligation de les persuader que Dieu est Père et que vous êtes leurs frères par votre amour actif.
Aimez aussi celui qui vous offense. Faites-le en pensant que Adam, et tout homme par lui, est prévaricateur à l’égard de Dieu et qu’il n’y a personne qui puisse dire : ‘Je n’ai pas offensé Dieu’.
On ne doit pas haïr même celui qui est notre ennemi. N’ouvrez pas, même un soupirail, à ce qui n’est pas Dieu ; ne pas mettre la plus petite arme aux mains des démons.
La première des charités envers Dieu et envers le prochain ne doit-elle pas être ce travail de guérir un pécheur pour le bien de son âme et la gloire de Dieu ? Ce n’est que bien rarement qu’une bouche, et surtout un cœur, va trouver le malheureux avec pitié et fermeté, avec une patience et un amour surnaturel, et se soucie de freiner la descente dans le péché. Le Ciel est dans la jubilation quand un pécheur se convertit. Rendez, rendez juste votre cœur et reconnaissez la présence du Seigneur, non seulement dans les nuages de l’encens et les cantiques du Temple, mais aussi dans le prodige de ces esprits ressuscités, de ces autels à nouveau consacrés sur lesquels l’Amour de Dieu descend avec ses feux pour allumer le sacrifice.
Aimer c’est satisfaire celui qu’on aime en dépassant la sensibilité et l’intérêt, c’est donner à son esprit l’aide dont il a besoin pour pouvoir tenir ses ailes ouvertes dans les cieux de l’espérance et de la paix.
puis vient l’amour de la science et puis l’amour du travail
Puis vient l’amour de la science et puis l’amour du travail.
C’est tout : Il y a d’autres faims, mais ce ne sont pas des amours. Ce sont des ‘absences d’amour’. Elles nient Dieu, elles nient l’homme. Pour cette raison elles ne peuvent être des amours car ce sont des négations, et la Négation c’est la Haine.
Sur la terre, tout parle de Dieu, tout explique Dieu, tout dévoile et découvre Dieu. Si la science ne s’appuie pas sur Dieu, elle devient l’erreur qui n’élève pas mais avilit. Le savoir n’est pas corruption s’il est religion. Qui connaît en Dieu ne tombe pas, car il a le sentiment de sa dignité, parce qu’il croit en son avenir éternel. Mais il faut chercher le Dieu réel.
Les professions sont toutes nécessaires, toutes saintes, si toutes font leur travail avec honnêteté et justice. Comment peut-on y arriver, si Satan nous tente de tant de côtés ? En pensant à Dieu, qui voit tout, même les actions les plus cachées et à sa Loi.

puis vient l’amour de la science et puis l’amour du travail

Puis vient l‘amour de la science et puis l’amour du travail.
C’est tout : Il y a d’autres faims, mais ce ne sont pas des amours. Ce sont des ‘absences d’amour’. Elles nient Dieu, elles nient l’homme. Pour cette raison elles ne peuvent être des amours car ce sont des négations, et la Négation c’est la Haine.
Sur la terre, tout parle de Dieu, tout explique Dieu, tout dévoile et découvre Dieu. Si la science ne s’appuie pas sur Dieu, elle devient l’erreur qui n’élève pas mais avilit. Le savoir n’est pas corruption s’il est religion. Qui connaît en Dieu ne tombe pas, car il a le sentiment de sa dignité, parce qu’il croit en son avenir éternel. Mais il faut chercher le Dieu réel.
Les professions sont toutes nécessaires, toutes saintes, si toutes font leur travail avec honnêteté et justice. Comment peut-on y arriver, si Satan nous tente de tant de côtés ? En pensant à Dieu, qui voit tout, même les actions les plus cachées et à sa Loi.

c’est en Moi que tous les amours se centralisent et se subliment

C’est en Moi que tous les amours se centralisent et se subliment : Moi je suis Père, Mère, Époux, Frère, Ami et je vous aime comme tel, et comme tel je dois être aimé.

l’amour parfait aime tout, avec les degrés qui s’imposent, parce qu’il voit tout en Dieu

L’amour parfait aime, avec les degrés qui s’imposent, tout le genre humain, et même les animaux et les végétaux, les étoiles et les eaux, parce qu’il voit tout en Dieu. Il aime Dieu, comme il convient, et il aime tout en Dieu.
Nous devons aimer le père, la mère, l’épouse et le prochain, mais dans la mesure que Dieu nous a fixée : ‘comme nous-mêmes’. Tandis que Dieu doit être aimé par-dessus tout et avec tout nous-mêmes. C’est-à-dire avec toute la capacité d’aimer qui existe dans l’homme : amour de fils, amour d’époux, amour d’ami et oh ! ne vous scandalisez pas ! amour de père. Oui, pour les intérêts de Dieu, nous devons avoir le même soin qu’un père a pour ses enfants ».